(3 photos DCE)
Ex-usine Capitaine Cook. La démolition a débuté
Les travaux de démolition de l'ancienne usine Capitaine Cook ont débuté, hier, sur le port de Doëlan. La cheminée, haute de 17m, a été détruite dans la journée. Dans un communiqué, la mairie indique avoir «été avertie lundi soir que le groupe ITM (Intermarché), propriétaire du site, allait procéder à la destruction totale des bâtiments lui appartenant». Cette procédure «fait suite à une demande de permis de démolir déposée par le groupe en mairieen date du 3octobre 2011, puisde l'avis de mise en périlimminent du 12janvier consécutifaux différentes tempêtes», est-il indiqué. «En aucun cas la mairie n'a accordé ni demandé la destruction de ce site, mais en l'état des pouvoirs du maire, elle ne peut intervenir sur cette décision (article R 421-27 du code de l'urbanisme)».
Conserver les bâtiments d'intérêt patrimonial
Le maire «a cependant demandé, oralement à plusieurs reprises et par deux courriers recommandés (en date du 25octobre 2011 et du 31janvier 2012) à ce que les bâtiments d'intérêt patrimonial soient laissés en l'état: Maison Berthèle, ancienne cheminée de la conserverie». Pour les façades, le maire a aussi «demandé que l'architecte des Bâtiments de France soit consulté. Aucune réponse à ces demandes réitérées n'a à ce jour été enregistrée. Contacté par téléphone lundi, un des responsables du groupe ITM nous a indiqué qu'ils étudiaient la demande de préservation de la Maison Berthèle».
Le projet de reconversion maintenu
Le maire rappelle que «le site fait l'objet d'un droit de préemption transféré à l'établissement public foncier (EPF) afin de reconvertir cette ancienne friche.Une étude menée par l'EPF, la commune et différents acteurséconomiques a abouti à la faisabilité d'une reconversionautour d'une activité d'écohôtel-restaurant et d'activités tertiaires en lien avec la mer». Et indique que «le groupe Intermarché a fait part officiellement mardi 31janvier de son intention de rechercher un investisseur pour mettre en oeuvre ce projet».
(2 photos Ouest-France du 2 février 2012)
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