Doëlan, un paradis … toujours à construire

Régulièrement à la Une de la Presse, à la télévision, réputé plus beau port de Bretagne, site merveilleux … Doëlan ne manque pas de citations qui vantent son charme, son authenticité, son caractère typiquement breton. Nous en sommes fiers, contents, nous aimons tellement notre coin de paradis !

Nous en sommes reconnaissants à la Nature, qui nous fait ce merveilleux cadeau, mais aussi à nos prédécesseurs, car ce sont eux, leur travail, leur opiniâtreté, qui ont fait de Doëlan ce qu’il est désormais. Ce qui est frappant quand on remonte dans le passé, c’est que tout cela n’est au fond pas très vieux : Doëlan ne s’est vraiment construit qu’au 19 et 20 ème siècles, avec l’aventure de la sardine. La Chapelle Sainte-Anne ne date que de 1951. Le quai Sancéo et la criée sont de la fin du 20 ème (et pour être franc, ils ne sont pas à la hauteur du reste, et ne figurent sur presqu’aucune photo, c’est de là que les photos sont prises !).

Nous savons tous que cela est très fragile. Les petites décisions comme certaines grandes peuvent contribuer à détériorer ce « joyau » légué par nos anciens. La densification urbaine, si elle est compréhensible, présente de nombreux risques, esthétiques et écologiques, elle augmente la circulation automobile, le besoin en stationnement, en traitement des eaux ... L’absence totale de piste cyclable ne laisse qu’une seule solution, la voiture, pour les touristes. L’absence de parking pose de graves problèmes en été, la fin malheureuse de la liaison pour Groix cette année n’ayant que provisoirement « résolu » le problème. Doëlan, a aussi perdu son festival littéraire, l’arrivée du trail.

À DCE, nous voulons garder la beauté et le charme de Doëlan, mais nous ne voulons pas le conserver “dans le formol”. Doëlan doit vivre, être de son temps, accueillir les amoureux de la nature, les initiatives culturelles et économiques respectueuses du site et de l’environnement. Doëlan doit développer des infrastructures conformes à sa vocation ; chemins piétonniers et pistes cyclables, parkings à l’entrée du village, etc. Ce n’est pas simple, cela demande du temps, des investissements, et surtout beaucoup de volonté et de solidarité.  Nous devons bien cela à Doëlan, à nos anciens, et aux futures générations.

Olivier Bonsart – Président de DCE

Les dossiers de DCE

I – Le sentier du Sénéchal - une liaison piétonnière Doëlan-Clohars ?

II – Le traitement des eaux usées en cas de fortes pluies à Clohars Carnoët

III – Comment équiper votre habitation de panneaux photovoltaïques