Chers adhérent.e.s,
Il s’en est passé bien des choses depuis 1864, date à laquelle Pierre Bois fit construire une friterie et une cale (Cayenne) à l'emplacement de la future conserverie du Capitaine Cook.
DCE a fait un saut dans la passé pour tenter de retracer l’histoire de l’usine, depuis ses origines jusqu’à l’actuel projet Jaclin.
Cette enquête passionnante, publiée en chapitres, démontre toute l’importance de l’existence d’une association comme DCE, toujours prête à défendre durablement le bien public.
Le 1er chapitre part des origines de Doëlan et va jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale.
Nous sommes intéressés par vos remarques, vos souvenirs, et tous documents additionnels qui viendraient enrichir le feuilleton. N’hésitez pas à nous les partager sur asso.dce@gmail.com.
Bonne lecture !
Chapitre 1 - De l’origine de Doëlan à 1945
Naturellement abritée, l'anse de Doëlan sert de havre pour la pêche et le cabotage dès le 11e siècle. Aux 14e et 15e siècles, les sécheries de poissons du « terroir de Douëlan » comptent parmi les plus réputées de l'évêché de Cornouaille.
Entre le milieu du 17e et la fin du 18e siècle, l´essor de Port-Louis et de la Compagnie des Indes à Lorient maintient l'activité du pressage du poisson, essentiellement de la sardine, destinée à l´exportation.
La « presse » de Doëlan figure, rive droite, sur le cadastre de 1823 ci-dessous, probablement à l’́emplacement d’installations plus anciennes ; ateliers de mareyage, elles sont les héritières des « presses » qui servaient à mettre en barils le poisson débarqué dans l'anse de Kersimon, avant la construction du quai et de la cale à partir de 1850. On voit aussi rive gauche, à l’embouchure, la fameuse batterie de Doëlan.
La suite en pièce jointe !
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