Chers adhérents,
DCE continue d’entretenir une relation solide avec le service de l'architecture et du patrimoine du Finistère qui est chargé de s’assurer du respect des règles du plan de gestion applicable aux Sites Patrimoniaux remarquables (nouvelle appellation qui a remplacé l’AVAP) ainsi que du patrimoine, de l’architecture, du paysage naturel et de la qualité des constructions et de leur insertion harmonieuse dans le milieu.
Un rendez-vous en visio conférence en cette fin janvier nous a permis de faire un tour des sujets qui nous préoccupent avec trois sujets principaux : les chemins creux, le projet Jaclin et l’installation de food-trucks et restaurants de plage ou de port.
Les chemins creux
Nous avons relayé notre inquiétude quant à la modification dans le PLUI de Quimperlé Communauté de l’appellation “chemins creux” en “circulation douce” qui n'apporte pas la même protection. Un avis négatif sur ce projet de PLUI a été rendu par le préfet du Finistère en octobre 2020 demandant notamment un projet “plus sobre dans ses projections d’urbanisation”. Un nouveau projet est donc à l’étude pour validation selon le site de Quimperlé Communauté au début de l’été 2021. Les mois qui viennent vont donc être cruciaux. L’un des objectifs principaux de DCE est de parvenir à une réinscription des chemins creux en tant que tels dans les documents. Pour cela DCE va contacter toutes les associations de protection de l’environnement et de protection des chemins du territoire de Quimperlé Communauté pour leur proposer de formaliser une contribution commune.
Le projet Jaclin sur la friche Capitaine COOK
DCE a partagé son appréciation plutôt favorable au projet et notamment sur ses qualités architecturales (un article complet sur l’historique du site et un focus sur le projet sera publié dans la prochaine lettre de DCE). DCE a mis l’accent sur deux points de préoccupation en particulier : la circulation (avec rappel des interrogations relatives au dimensionnement de la rue de fontaine) et le bruit. Nous avons demandé qu’une attention toute particulière soit portée au traitement acoustique des abords des salles de réception.
Installation de food-trucks et restaurants de plage ou de port
Le service de l’architecture et du patrimoine nous a informé du nombre croissant de demandes d’installation d’établissements de restauration sur les bords de mer et de plage. Il nous a précisé leur doctrine : des autorisations peuvent être données à condition que l’installation de ces établissements soit éphémère et réversible. Pour aller plus loin, DCE a suggéré une charte destinée aux propriétaires de ces “restaurants” qui valoriserait le respect de l’environnement (engagements verts…)
Nous avons par ailleurs évoqué la possibilité que DCE rappelle auprès de ses adhérents et plus largement des nouveaux habitants ce que « site patrimonial remarquable » implique et relaie des ressources, notamment des fiches conseils sur les interventions sur les maisons (menuiseries, enduits etc). Nous avons également réitéré notre souhait commun d’organiser une marche exploratoire du patrimoine doëlannais, à programmer lorsque cela sera à nouveau possible.
Des échanges et un début d’année qui s’annoncent donc particulièrement constructifs !
Nous tenons à remercier les ABF pour leur soutien, leur confiance et leur écoute attentive chaque année.
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