Le Télégramme – article paru le 24 octobre 2011
Ceux qui ont répondu à l'invitation ont rencontré, samedi, le maire, Jacques Juloux, Gérard Cottrel, adjoint au littoral, Mithé Goyon adjointe aux affaires sociales, Jacques Allix adjoint aux travaux.
La rencontre a débuté par le rappel des actions menées depuis trois ans dans ce secteur: travaux rue de Keruster, potence pour les professionnels ou plaisanciers, la capitainerie et l'étal pour la vente de poissons, la cale Larzul, les aménagements à Beg An Tour pour le parking qui est utilisé, entre autres, par les usagers de la navette avec Groix.
Terrasses, parkings et passages
Les questions des habitants ont permis de faire une mise au point sur certaines questions: le restaurant qui s'installe rive droite, l'été, a toutes les autorisations nécessaires pour le faire. Par exemple, il est autorisé à mettre de la musique deux fois par semaine jusqu'à 22h30. Les eaux usées sont récupérées. ÀBeg An Tour, lors des fêtes estivales, les riverains se plaignent des voitures qui envahissent le quartier. Le maire a précisé que les terrains sont privés et que la commune ne peut intervenir. Les remorques se sont invitées à la réunion (difficile de trouver une réponse au problème), comme les terrasses, rive gauche. Il est envisagé un marquage au sol pour préciser l'espace réservé aux professionnels. Reste l'accès de la cale devant le Suroit: la solution de garder libre de tout stationnement (10m, initiative d'un restaurateur qui pose des barriques), pour permettre un accès notamment aux pêcheurs professionnels, ne semble pas convenir à tout le monde. La ZPPAUP (zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysage) a été évoquée. Terminée depuis deux ans, elle n'a pu être validée. Elle est remplacée par l'Avap (aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine), dont on attend les décrets d'application. Entre les deux, le Grenelle 2 induit des modifications qui sont à intégrer.
Ancienne sardinerie : enquête publique bientôt
En fin de réunion, c'est l'avenir de l'ancienne sardinerie qui a été évoqué. Le maire a précisé que, le 12 octobre, l'établissement public foncier avait validé le projet avec emprise foncière totale. Une enquête publique se profile avec la déclaration par le préfet d'une opération d'intérêt public et expropriation sauf accord avec le propriétaire. Pour mémoire, le projet prévoit un hôtel, un restaurant, un spa, un bâtiment pour une activité tertiaire liée à la mer. Le premier magistrat a conclu : «Si le site doit revivre, il faudra être exigeant sur le contenu, mais faire un bon accueil à l'investisseur».
Lecteurs du blog DCE : réagir à cet article et aux sujets abordés lors de la réunion de quartier Doëlan
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