L'arrière-port de Doëlan est l'objet de beaucoup d'attention. En fin de semaine dernière, l'État, la commune et les pêcheurs plaisanciers de Clohars se sont retrouvés au pont Du pour discuter de l'avenir de ce bout de mer vaseux et enclavé. Un bout de mer dont la gestion va devoir s'éclaircir, a indiqué l'État.
En présence du maire Jacques Juloux, de Gérard Cottrel, son adjoint aux affaires maritimes, et des deux responsables portuaires, un représentant des services de l'État a rappelé que « l'arrière-port doëlannais fait partie du domaine maritime » Il a prévenu : « L'État ne veut plus de mouillages sauvages. Aussi, tous les bateaux en place actuellement seront tôt ou tard verbalisables... »
S'adressant à ses interlocuteurs, il a ajouté que « des solutions peuvent être trouvées » pour éviter d'en arriver là. « Des solutions qui désengageraient l'État, comme la création de mouillages collectifs ou individuels, soit par les responsables portuaires (la commune), soit par une autre association qui gérerait le site. »
Payants ?
Le président des Pêcheurs et plaisanciers, M. Tanguy, a réagi. Il se dit favorable à la préservation du site « mais souhaite que les hivernages soient maintenus. De tradition, le mouillage sur la vase est recommandé pour les bateaux en bois. » L'association ne « désire pas que la municipalité organise les mouillages car ils deviendraient alors payants. Ce qui occasionnerait le paiement en double pour certains propriétaires, la plupart des bateaux ayant déjà un mouillage assuré dans le port de Doëlan ».
Côté municipal, le maire et son adjoint, qui ont déjà fait faire une étude sur la possibilité d'installer des mouillages, ont précisé : « ce sera très difficile à réaliser, ces mouillages ne pourront pas être gratuits. » Les représentants municipaux souhaitent « que d'autres réunions soient organisées pour réfléchir à cette situation ». L'État avisera après.
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